enoit point de lui, et continuant sa cure palliative, le Czar resta au mкme йtat jusqu'a samedi matin 3 de ce mois. Il se trouva plus mal vers
le soir, et la nuit il eut de si grandes convulsions, qu'on ne crut point qu'il en reviendrait; elles furent suivies d'un dйvoiement, et le
dimanche matin on s'aperзut que son urine йtait fort puante; le mйdecin Italien insista de nouveau sur la necessitй de pomper l'urine de la
vessie, ce qu'i fut neanmoins diffйrй jusqu'au l'endemain в dix heures qu'un chirurgien Anglais nommй Horn lui fit opйration avec succиs, ayant
tirйprиs de quatre livres d'urine; elle йtoit d'une infection йpouventable melйe de morceaux de chair et de membranes corrompues; cependant le
Czar se trouva soulagй, il reposa quelques heures, et l'on debita dans le public qu'il йtait hors de dangers. Il passa la nuit du lundi au mardi
assez tranquillement; mais ce jour lа vers les dix heures, ayant demandй а manger, on lui donna du gruaut d'avoine; il en eut а peine avalй
quelques cuillerйes, que la fiиvre le prit; ce fut alors qu'on ne douta plus que la partie ne fut attaquйe de la gangrиne et par consйquent sans
remиde; cependant aucun des mйdecins n'osoit porter cette nouvelle а la Czarine, mais M r le C te de Tolstoy ayant interrogй M r Lazariti, lui
dit que si on avait quelques mesures а prendre pour le bien de l'Etat, il йtait temps d'y travailler, le Czar n'ayant que peu а vivre. En effet
la nuit de mardi au mercredi les convulsions ie reprirent; elles furent suivies d'un grand dйlire, pendant lequel on lui entendit dire qu'il
avait sacrifiй son propre sang. llsejetta hors de son lit nonobstant les efforts de ceux qui le gardaient; il voulut qu'on lui ouvrit la fenкtre
pour prendre l'air, mais il tomba aussiфt en faiblesse; on le remit au lit, et depuis ce mement jusqu'a celui de sa mort, l'on peut dire qu'il a
йtй dans une agonie continuelle, n'ayant pu dire que quelque paroles, ni faire aucune disposition testamentaire, soit par la crainte qu'on a eu
de lui proposer comme un prйsage de sa fin prochaine, soit que la Czarine et ses amis connussent assez les intentions du prince moribond pour ne
pas vouloir hazarder quelque changement que la faiblesse de l'esprit accablй sous le poids des grandes douleurs aurait pu occasionner. La
Czarine ne l'a presque point quittй et elle lui ferma la bouche et les yeux avanthier huitiиme de ce mois а 5 heures du matin. Hier on exposa ce
prince dans son lit de parade oщ teut le monde est admis а lui baiser la main. L'affection desa mort est universelle, et l'on peut dire avec
veritй qu'il est aussi regrette dans le tombeau qu'il а йtй craint et respectй sur le trone; aussi n'est ce qu'а la sagesse deson gOuvernement
et aux soins continuels qu'il a pris de civiliser sa nation, que l'on est redevable de la suretй parfaite dont on jouit iзi jusqu'a prйsent oщ
l'on ne remarque aucune espиce de mouvement que ceux de la tristesse parmi les troupes et ie peuple.
13. Подметное письмо 1724 года: «В 723 году уставить изволил (государь) канцелярию, которая пишется Вышним судом. Вышнего суда господа, по
согласию с Макаровым, чинили, желая себе, чрез ево, Макарова, старание, у вашего величества описных деревень, понеже по всем о деревнях
прошениям докладывает вашему в ству оный Макаров, а именно: Дмитриев Мамонов, полковник Блеклый, Егор Пашков, Алексей Баскаков, Иван Бахметев,
которым уже и дано немало, токмо еще якобы недовольны; граф Мусин Пушкин да граф Матвеев от него, Макарова, весьма одолжены, ибо что до них
касалось напред сего и ныне по доношениям фискальским важных интересных дел, то все им, Макаровым, закрыто. |