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Они редко терпят противуречие, никогда не прощают неуважения; они легко увлекаются пышными словами, охотно повторяют всякую новость; и, к ней привыкнув, уже не могут с нею расстаться.

Когда что-нибудь является общим мнением, то глупость общая — вредит ему столь же, сколько единодушие ее поддерживает. Греки между европейцами имеют гораздо более вредных поборников, нежели благоразумных друзей. Ничто еще не было столь народно, как дело греков, хотя многие в их политическом отношении были важнее для Европы.

 

de Constantinople — [un t]as [?] de gueux timides, voleurs et vagabonds qui n'ont pu même soutenir le premier feu de la mauvaise mousqueterie turque, formerait une singulière troupe dans l'armée du Comte Vitgenstein. Quant à ce q.[ui] reg.[arde] les officiers, ils sont pires que les soldats. N.[ous] avons vu ces nouveaux Léonidas dans les rues d'Odessa et de Kichenev — plusieurs nous sont personnellement connus, nous certifions leur complète nullité — ils ont trouvé l'art d'être insipide, même au moment où leur conversation devait intéresser tout européen — aucune idée de l'art militaire, nul point d'honneur, nul enthousiasme — les français et les russes qui se trouvent ici — leur marquent un mépris dont ils ne sont que trop dignes, ils supportent tout même les coups de bâton avec un sang-froid digne de Thémistocle. Je ne suis ni un barbare ni un apôtre de l'Alcoran, la cause de la Grèce m'intéresse vivement, c'est pour cela même que je m'indigne en voyant ces misérables revêtus du ministère sacré de défenseurs de la liberté —

 

Александр Пушкин сердечно благодарит Игнатия Семеновича Зеновича за его заочное гостеприимство. Он оставляет его дом, искренно сожалея, что не имел счастия познакомиться с почтенным хозяином.

8 августа 1824

 

Vous avez eu grand tort, cher ami, de ne pas me donner votre adresse, de vous imaginer que je ne saurais vous retrouver au fin fond du gouvernement de [Kieff] Pskoff, vous m'auriez épargné du temps perdu en recherches et vous auriez reçu 106 ma lettre plutôt. — Vous craignez, dites-vous, de me compromettre par votre correspondance, cette crainte est puërile sous bien des rapports et puis il est des circonstances où l'on passe par-dessus ces considérations. — Du reste, que peut-il y avoir de compromettant dans notre correspondance? je ne vous ai jamais parlé politique, vous savez que je n'ai pas grand respect pour celle des poëtes et si j'ai un reproche à vous faire, c'est celui de ne pas assez respecter la Religion, notez bien cela, car ce n'est pas la première fois que je vous le dis. — C'est un besoin réel pour moi que de vous écrire: on ne passe pas impunément tant de temps ensemble; sans faire entrer en ligne de compte toutes les bonnes raisons que j'ai [de] pour vous porter une amitié véritable, l'habitude seule suffirait pour former un lien [véritab[le]] durable entre nous. Maintenant que nous sommes si loin l'un de l'autre je ne mettrai plus aucune restriction dans l'expression des sentiments que je vous porte; sachez donc qu'outre votre beau et grand talent je vous ai voué depuis longtemps une amitié fraternelle et qu'aucune circonstance ne m'en fera départir. — Si après cette première lettre vous ne me répondez pas et vous ne me donnez pas votre adresse, je continuerai à vous écrire, à vous importuner jusqu'à ce que je vous force à me répondre, à passer par-dessus de petites appréhensions que l'innocence seule de notre correspondance doit faire évanouir.

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