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[eeckeren] vient de me dire qu’il a été autorisé par m. [нрзб.] de me faire savoir que toutes les raisons, pour lesquelles vous m’avez provoqué, avaient cessé, et que par conséquent je pouvais considérer cet acte de votre part comme non avenu. —

Lorsque vous m’avez provoqué, sans me dire pourquoi, j’ai accepté sans hésiter, car l’honneur m’en faisait un devoir; aujourd’hui que vous assurez n’avoir plus de motifs à désirer une rencontre, avant de pouvoir vous rendre votre parole, je désire savoir pourquoi vous avez changé d’idées n’ayant chargé personne de vous donner des explications que je me réservais de vous donner moi-même. — Vous serez le premier à convenir qu’avant de nous retirer; il faut que les explications, de part et d’autre soient données de manière à pouvoir par la suite nous estimer mutuellement.

George de Heeckeren.

 

J’ai été, ainsi que vous l’avez desiré, chez M-r d’Archiac pour convenir du temps et lieu. Nous nous sommes arrtés à Samedi, vu que Vendredi il m’est impossible d’être libre, du côté de Pargolava, de grand matin, à 10 pas de distance. M-r d’Archiac m’a ajouté confidentiellement que le Baron d’Hekern était complétement décidé à déclarer ces projets de mariage, mais que étant arrêté par le scrupule de paraître vouloir éviter un duel, il ne pourra le faire en conscience, que lorsque tout sera terminé entre vous, et que vous aurez témoigné verbalement devant moi ou devant M-r d’Archiac, [que le croyant incapable d’aucun sentiment contrair à l’honneur, vous n’admettez son]  que ce n’est pas à des considérations [indignes] d’un homme de cœur que vous attribuez son mariage.

[Vous avez trop d’esprit, monsieur] N’étant  pas autorisé à promettre de votre part une démarche que j’approuve de tout mon cœur, je vous prie, au nom de votre famille, d’accéder à cet arrangement, qui conciliera tous les parts. — Il va sans dire, que M-r d’Archiac et moi nous sommes les garants d’Hekern.

Sollohub.

Veuillez me donner un mot de réponse de suite.

Адрес: À Monsieur Pouchkin, en mains propres.

 

Je n’hésite pas à écrire ce que je puis déclarer verbalement. J’avais provoqué Mr G. Heckern en duel, et il l’a accepté sans entrer en aucune explication. C’est moi qui prie Messieurs les témoins de cette affaire de vouloir bien regarder cette provocation comme non avenue, ayant appris par la voix publique que Mr Georges Heckern était décidé à déclarer ses projets de mariage avec M-lle Gontcharof, aprés le duel. Je n’ai nul motif d’attribuer sa résolution à des considérations indignes d’un homme de cœur.

Je vous prie, Monsieur le Comte, de faire de cette lettre l’usage que vous jugerez à propos.

Agréez l’assurance de ma parfaite considération

A. Pouchkine.

17 Novembre 1836

 

Милый и почтенный мой Михайло Лукьянович! виноват! я было тебя зазвал сегодня к себе отобедать, а меня дома не будет.

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