— C’est sans aucun doute que le bien ne vaut ni plus ni moins que 500 par ame. — A présent sans faire tort à personne, ni à Olga, ni à Léon vous pouvez prendre à la lettre la dernière disposition de Paw.[licheff] — La somme donc que vous devrez débourser pour les payer monterait à moins de 20 mil. puisque il n’y a pas 80 âmes tout revenant. Votre père écrit à Boris qu’il cede à Olga sa 7-ième partie du bien — ainsi il lui reviendrait 11 âmes p[ou]r 5,500 руб. Le reste vous le payerez a Leon et en engageant le bien qui est libre — vous recev[r]ez près de 16,000, par 200 par âme. — et Michailowsky a donné à Mr Paw.[licheff] cette année 2000 avec un peu d’ordre. C’est prouvé que son revenu peut monter à plus de 3000; ainsi voilà le Lombard payé — car vous ne payerez que une centaine de Rb. par an — et vous voilà maître de Мих.[айловское] et moi volontiers je me ferai votre intendante. La seule bonne chose que Paw.[licheff] a fait c’est qu’il a congédié le gros matin que l’on nommait intendant après avoir trouvé qu’il avait escamoté 1000 Rb. tout récemment et qu’il a mit un bon et honnête paysan comme starosta, et tout va à merveille. Je vous ai dit que le mari d’Olga est un vilain — vers la fin du mois d’Août, voilà qu’il reçoit une lettre de Warsovie qui lui annonce que s’il ne se hâte d’arriver il va perdre sa place. — Le voila aux abois ne sachant pas comment partir — il n’avait que 800 Rb. (ce que jamais vos parents n’avaient su tirer), voici Boris qui lui prête 25 четверьть de seigle, moi 50, Михайловское lui fournit 83, ce qui fait 158 et le voilà qui va à Остров et les vend a Mr Кирияков, le colonel du régiment — et il en reçoit près de 2000. — Il part et jusqu’à cet instant pas une ligne n’est venue nous dire: merci, bons gens, j’e suis arrivé sain et sauf. A présent вот в чем дело. — Михайловское состоит должным нам, мне и Борису 75 четвертей ржи и следственно при уплате за имение сии 2000 должны по всей справедливости быть зачтены — потому что доход с имения должен был быть разделен на 3 части.
Lisez, pensez, cher Alexandre Серьгеич. Je vous salue avec le commencement de la nouvelle annee. — Les jours passent, les heures volent, et les années s’écoulent imperceptiblement — puisse la file des jours de celle-ci être toute heureuse pour vous et pour votre chère femme. Donnez un baiser bien tendre à chacun de vos enfants de ma part. Salut, cher ami, de P. O.
On m’a dit que vous avez changé de logement, je vous prie de me donner votre adresse.
Милостивый государь Александр Сергеевич.
Один из здешних литераторов, будучи у меня в квартире, прочитал писанное мной для себя введение в историческое обозрение российских владений в Америке и, не знаю почему одобрив его, советовал напечатать в Вашем или другом журнале, принимая на себя труд передать мою рукопись. Не привыкши к посредничеству, я решился представить Вам, милостивый государь, эту записку и если Вы удостоите ее прочесть и найдете достойною поместить в Вашем журнале, тогда предоставляю ее в Ваше полное распоряжение с покорнейшею просьбою поправить не исправный слог человека, не готовившегося быть писателем и почти полудикаря. Если бы случилось, что некоторые мысли мои будут противны Вашим, тогда их можно уничтожить; но буде Вам угодно будет на что либо пояснения, тогда по первой повестке за особенную честь себе поставлю явиться к Вам, или куда назначите, для ответа. |