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Как ни сильно предубеждение невежества, как ни жадно приемлется клевета; но одно слово, сказанное таким человеком, каков Вы, навсегда их уничтожает. Гений с одного взгляда открывает истину, а истина сильнее царя, говорит священное писание.

С глубочайшим почтением и совершенною преданностию честь имею быть

милостивый государь, Вашего сиятельства покорнейшим слугою. Александр Пушкин.

26 Генваря  1837.

 

St. Pétersbourg.

Le soussigné informe Monsieur de Pouchkin, qu’il attendra chez lui jusqu’à onze heures du soir de ce jour et après cette heure au bal de la Comtesse Rasomowski, la personne qui sera chargée de traiter l’affaire qui doit se terminer demain.

En attendant il offre à Monsieur de Pouchkin l’assurance de sa considération la plus distinguée.

Vicomte d’Archiac.

Mardi 26 janvier 1837.

7 février

 

Mercredi, matin 1 h. et ½ —

Je rentre à l’instant de chez la Comtesse Razoumovsky où je vous ai cherché partout pour vous dire que je venais de parler avec Mons-r d’Archiac. — Ne vous ayant pas trouvé je suppose que vous étiez parti, et comme une visite à cette heure pourrait éveiller les soupçons de Madame votre femme, je préfère vous adresser ces lignes.

J’ai dit à Mons-r d’Archiac que vous veniez de me parler de votre affaire avec Monsieur de Heeckeren, en m’engageant de vous servir de second — et que sans m’avoir chargé définitivement de ce rôle je vous avais promis de m’aboucher avec lui. — Il a refusé de s’expliquer avec moi au moins que je ne me déclarasse votre second, ce qui je n’ai pas fait. — L’affaire est donc restée là, et je lui ai promis de vous avertir de ce qui s’est passé entre nous.

J’ai cru voir cependant que l’affaire ne peut pas s’arranger pacifiquement, espoir qui m’aurait peut-être tenté à m’y intervenir; — je vous prie en conséquence, Monsieur, de ne pas me demander à me charger  du rôle que vous avez voulu. Je dois me sentir flatté de la confiance que vous voulez réposer en moi, et je vous répète mes remerciments. Je ne crois pas non plus que mon refus puisse vous causer de l’embarras.

Veuillez, Monsieur, recevoir l’expression de mes sentiments distingués. —

Arthur C. Magenis

 

Monsieur.

J’insiste encore ce matin sur la demande que j’ai eu l’honneur de vous faire hier soir. —

Il est indispensable que je m’abouche avec le témoin que vous aurez choisi; et cela dans le plus bref délai. Jusqu’à midi je resterai dans mon [app]artement,  l’espère, avant cette heure, recevoir la personne que vous voudrez bien m envoyer.

Agréez Monsieur, l’assurance de ma considération la plus distinguée.

Vicomte d’Archiac.

St. Pétersbourg mercredi 9 h. du matin

27 janvier / 8 fervier 1837.

 

Monsieur le Vicomte,

Je ne me soucie nullement de mettre les oisifs de P&#233;tersbourg dans la confidence de mes affaires de famille; je me refuse donc &#224; tout pourparler entre seconds. Je n’amenerai le mien que sur la place du rendez-vous. Comme c’est M<sup>r</sup> Heckern qui me provoque et qui est offens&#233;, il peut m’en choisir un, si cela lui convient; je l’accepte d’avance quand ce ne serait que son chasseur.

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